La science-fiction a longtemps été considérée comme de la littérature de gare ; comment concevoir alors que le chercheur puisse s’y intéresser ? C’est parce que la science-fiction, au-delà de sa seule qualité littéraire, a également des fonctions méconnues d’anticipation, d’expérimentation et de réflexion, notamment sur la question écologique. Les futurs écologiques imaginés par les auteurs de science-fiction interrogent sur la capacité de l’être humain à éviter le pire ou à y survivre. Si tant est que la littérature ou le cinéma post-apocalyptiques ont le pouvoir d’éveiller les consciences et constituent une ressource pour se préparer au monde de demain, comment, alors, tirer profit de ces scénarios ?
AVEC :
Pierre-Henri Castel, philosophe et historien des sciences, directeur de recherche au CNRS (Lier Fonds Yan Thomas/EHESS), et psychanalyste. Il a publié Le Mal qui vient (Les éditions du Cerf, 2018).
Yannick Rumpala, maître de conférences en science politique à l’Université de Nice (Équipe de recherche sur les mutations de l’Europe et de ses sociétés/ERMES). Il s’intéresse aux processus de construction d’alternatives sociales et écologiques, notamment à travers l’imaginaire politique de la science-fiction. Il a publié Hors des décombres du monde. Écologie, science-fiction et éthique du futur (Champ Vallon, 2018).
Le Printemps des SHS 2019 en BDANIMATION :
Catherine Roche, professeur en aménagement-urbanisme à l'Université du Littoral-Côte d'Opale, membre du centre de recherches "Territoires, Villes, Environnement & Société".
Entrée libre et gratuite.
Information : L'accès à l'espace Baïetto est actuellement rendu difficile pour les personnes à mobilité réduite (PMR) du fait des chantiers environnants. Pour plus d'informations ou préparer votre venue, veuillez contacter la MESHS ( Adresse e-mail )
Cette manifestation est soutenue par l'Etat et le Conseil Régional Hauts-de-France dans le cadre du CPER ISI-MESHS. |
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