Paysages d'après photographie, Sabine Ehrmann
en collaboration avec le LACTH et CitéPhilo
(Cycle Paysage et photographie)
En regard de quelques images, il s'agit de se demander ce que la photographie a fait au paysage. Sous cette question se love l'hypothèse que la photographie aurait fait époque pour le paysage ; une époque moderne. Qu'on pense à la photographie comme à un des outils désormais familier des paysagistes, comme à un référent visuel qui aura su faire entrer sous le référent « paysage » des espaces en marge des canons traditionnels de reconnaissance (zone industrielle, friche urbaine, espace infrastructurel, etc.) ou que l'on considère le cortège sémantique (le banal, le fragment, la révélation, etc.), abondamment réactivé par nos manières actuelles de voir, de dire et peut-être aussi de faire des paysages ; l'hypothèse est que la photographie aura, si ce n'est déterminé, du moins imprégné profondément la définition du paysage moderne. Elle aurait, a minima, fait cela au paysage : le tenir pour un moment d'espace. Il convient de mesurer les conséquences de cette proposition qui formule paradoxalement le paysage dans l'ordre des événements plus que dans celui des images.
S. E.
Sabine Ehrmann est photographe, docteur en esthétique, enseignante formation Paysage à l'ENSAPL, elle est chercheuse au LACTH
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