Le sport est un objet social dont les valeurs d'intégration, de fair-play et de self-government ont été largement remises en question par la médiatisation de ses dérives, en premier lieu desquelles on trouve le dopage, l'affairisme ou encore la violence.
Poser la question de la richesse dans le sport n'est-il pas, dans la conjoncture actuelle de défiance vis-à-vis des sportifs, dopés, trop payés, et de la corruption pour l'organisation des grands événements que sont les Jeux olympiques de Sotchi (2014), la Coupe du Monde de football au Brésil (2014) ou au Qatar (2022), une manière d'affaiblir les valeurs du sport et de «braquer» l'opinion publique sur les futurs projets de développement sportif en France et dans ses territoires ?
Le sport, les sportifs, les événements sportifs possèdent des richesses et des fonctions sociales qui sont aujourd'hui à réaffirmer, mieux, à débattre. Sur le plan social, culturel, infrastructurel, mais également pour la santé physique et sociale des personnes ou économique des territoires, les richesses du sport se doivent d'être questionnées afin de leur permettre de répondre au projet des sociétés contemporaines du XXIe siècle tournées vers le développement durable et la responsabilité sociale des acteurs et des actions à mener.
A. W. et F. W.
Avec :
- Franck Béria, joueur professionnel de football au Lille olympique sporting club (LOSC)
- Emmeline Brouard, coordinatrice du service «sport» de la ville de Lille
- Leonardo Mataruna, docteur en sciences du sport de l'université de Rio de Janeiro (Brésil), titulaire d'une bourse de recherche Marie Curie en partenariat avec l'université de Coventry (Grande-Bretagne)
Présentation :
- Arnaud Waquet, maître de conférences en sciences sociales des activités physiques et sportives à l'université Lille 2
- Fabien Wille, professeur de sciences sociales des activités physiques et sportives à l'université Lille 2
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